Les bénéfices collectifs d’une maison durable
Une maison durable pour limiter
le réchauffement climatique
L’amélioration énergétique de l’habitat est primordiale dans la lutte contre le réchauffement climatique. En France, les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent en effet 46 % de l’énergie consommée. Les deux tiers de ces logements ont été construits avant 1975 et consomment en moyenne 37 5kWh/m². Soit presque quatre fois plus que les logements construits après 2000 qui, eux, ne consomment que 100 kWh/m².
Les logements construits avant 1975 représentent près des deux tiers du parc français. On estime à 17 millions le nombre d’habitations devant être rénovées thermiquement si on veut atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En France les bâtiments résidentiels et les bureaux représentent 46 % de l’énergie consommée ! Soit presque autant que l’industrie et les transports réunis !
Parmi les 450 000 logements anciens vendus chaque année, l’objectif de mettre en place des travaux de rénovation orientés sur l’isolation, le mode de chauffage et la ventilation, trois incontournables de la maison durable. Ce sont ces efforts particuliers qui produiront les effets collectifs de réduction de la production de gaz à effet de serre à l’horizon 2020-2050.
Une maison durable pour préserver l’environnement immédiat
Chaque action particulière est une pierre indispensable de l’édifice écoresponsable à l’échelle du pays. L’utilisation de matériaux faciles à recycler limite les coûts pour la communauté et les risques de pollution locale. À titre d’exemple, on peut citer les isolants à base végétale ou d’origine animale, les matériaux de construction écologiques…
L’utilisation des énergies renouvelables pour se chauffer, s’éclairer… agit sur la préservation environnementale. Le bois de chauffage, la géothermie, l’énergie solaire photovoltaïque et thermique ou l’éolien sont des solutions écoénergétiques.
Par ailleurs, l’emploi de matériaux régionaux encourage l’économie locale et réduit l’impact en émissions de CO2 dues au transport. La notion de développement durable englobe en effet ces deux réflexions : la primauté du terroir et la limitation des déplacements de marchandises.
Les aspects visuels et paysagers sont également à prendre en compte. Une maison durable prend cet aspect environnemental en compte. Certains matériaux de construction comme le bois, la pierre ou une toiture végétalisée vont dans le sens de l’écoconstruction.
Une maison durable pour faire des économies
Une maison écoconçue participe évidemment au développement de la filière écobâtiment et des emplois locaux. L’utilisation du bois de la région comme énergie de chauffage entretient logiquement une filière dans ce secteur. La pratique encourage également le développement des nouvelles technologies d’écoconception.
Réduire la consommation énergétique et la consommation d’eau permet de limiter le budget de fonctionnement de la maison, parfois de manière conséquente. L’augmentation du prix des énergies fossiles rend les énergies renouvelables très attractives.
Par ailleurs, afin de favoriser ces aménagements, l’État et les collectivités locales, mais aussi certaines institutions (Ademe, Anah…) ont mis en place des dispositifs financiers très avantageux (crédits d’impôt, subventions pour l’équipement en eau chaude sanitaire…).
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